paroles
Cette aventure musicale débute en 2020. Je m'essaie à la création de morceaux, textes et mélodies sans instrumentale. Fin 2022, je partage l'un d'entre eux avec Sarafistolle. Inspirée par ce morceau en gestation, elle compose l'accompagnement. Ainsi est cocréée La Nocturbaine. Par la suite, Sarafistolle me sollicite pour adapter et réécrire les textes de morceaux existants, et créer de nouveaux textes à partir de thèmes. Elle en compose les musiques, parfois en adaptant les mélodies suggérée.
Jolie chat
Réécriture des paroles de "Un chat que j'ai apprivoisé" de Camille Couteau
Piano, voix, enregistrement et mixage par Sarafistolle pour son solo Illune
Paroles
Aujourd'hui et demain Il n'y a rien sur terre qui m'appartienne Les lignes de ma main Se sont mêlées aux lignes de la tienne Tu es tendre et malicieuse Et j'aime te sentir heureuse Nous partageons tout, même Les doutes et les silences Le temps, les évidences Je sais que tu sais bien Dans la vie rien n'est jamais si certain Alors rapp'lons-nous bien De prendre soin de ce qui nous étreint Mon amour Jolie chat nous nous sommes apprivoisées Toi tourbillon, toi qui m'a emportée De cette belle âme qui m'a tant touchée Toi, un pied à terre, Et l’autre en l’air, délicieuses courbures Gestes denses pour sûr Allongée nue, le regard fier Toi qui danse libre Dès qu'un élan s'entête dans ton être Toi qui déploie ton monde, Illumine les ferventes comètes Perdue dans tes pensées En labourant ta tête emplie d'épis Tu regardes passer Les nuages dans le ciel qui te sourit Mon amour Jolie chat nous nous sommes apprivoisées Tout est si simple et semble improvisé Depuis que nos êtres se sont trouvés. Toi, beauté dorée, tu me regardes Avec ton air amusé Tu sais m'envoûter et M'envelopper sans m'enfermer Toi, presqu'malgré toi, Tu invent' des voies que d'autres ne voient pas Toi qui rêves consciente Et qui vise les étoiles filantes Aujourd’hui et demain Il n’y a rien sur terre qui m’appartienne Les lignes de ma main Se sont mêlées aux lignes de la tienne Mon amour Jolie chat nous nous sommes apprivoisées Toi troublion, toi qui m'a emportée Nous nous sommes trouvées pour nous sublimer
Le clown blanc au nez rouge
Réécriture des paroles de La "Complainte du Marinier",
chant trad réadapté par Ciac Boum
Piano, voix, enregistrement et mixage par Sarafistolle pour son solo Illune
Paroles
C’est en flânant au vent de mes élans Que j’ai surpris rougir un clown en blanc C’est en flânant au vent de mes élans Que j’ai surpris rougir un clown en blanc Toi qui rougis Là-bas depuis ton île Tu m’as souri en coin Le nez comme un bouquet d’jasmin Je t’ai r’gardée, et tu m’as enchantée J’ai mis mon cœur tout au bord de mes pieds Je t’ai r’gardée, et tu m’as enchantée J’ai mis mon cœur tout au bord de mes pieds Entre nos pas s’étire un arc en terre Qui m’a invitée à Poser mon nez contre le tien Quand je sentis ainsi ton île de près Mon âme prit la couleur de ton nez Quand je sentis ainsi ton île de près Mon âme prit la couleur de ton nez Je ris je vibre Et de ton air je m’enivre Lorsqu’il inspire aux peurs Une subtile envie de vivre En cet instinct m’étreint ton doux visage Mille couleurs en blanchissent la page En cet instinct m’étreint ton doux visage Mille couleurs en blanchissent la page Prends-moi la main Et dans l’encre de ton écrin Pare-là de tes embruns Pour habiller jusqu’en mon sein Et me voilà toute de blanc vêtue L’âme empourprée sur ma face se dilue Et me voilà toute de blanc vêtue L’âme empourprée sur ma face se dilue Tu me diras Viens dans ma montgolfière Allons jouer le « la » Au cœur de notre imaginaire Du bout du nez, je m’y suis embarquée Dans ce ballon joyeusement délesté Du bout du nez, je m’y suis embarquée Dans ce ballon joyeusement délesté Quand loin du pré Plane la montgolfière Je dis le mot « aimer » A ce clown blanc tout rouge tout fier
Ielsa
Ecriture des paroles
Musique composée par Sarafistolle pour son solo Illune
Paroles à la sortie du clip
Ecoute-moi te raconter L’histoire d’Elsa qui de son sexe ne doutait pas Ni en aucun cas de son genre ne faisait cas C’n’est pas son genre Quoi, comment ça ? Tu m’diras tant Tu ne comprends pourtant pas qu’Elsa consent A sa façon, qui sans manière, ni abstention N’est pas la tienne. Est-elle garçon ou fille manquée Quand tu dis l’un l’autre transparaît Elle n’en dit rien n’en pense pas moins Quand tes soupçons hèlent sa raison Est-elle fille ou garçon manquée Ni l'une ni l'autre elle disparaît Aux yeux des tiens nulle autre option Pour faire valoir cette opinion A ses dépends Elsa comprend Qu’une fille bien née au sens premier N’est pas sensée Confondre en elle le féminin Et de plus belle le masculin Tu lui dis « il », Elsa dit « elle » Quand tu dis « fille » néanmoins elle en bégaie Car elle voit bien qu’à tes oreilles C’est masculin une fille pareille Est-elle garçon ou fille manquée Quand tu dis l’un l’autre transparaît Elle n’en dit rien n’en pense pas moins Quand tes soupçons hèlent sa raison Est-elle fille ou garçon manquée Ni l'une ni l'autre elle disparaît Aux yeux des tiens nulle autre option Pour faire valoir cette injonction Comment nommer sans se trahir N'en rien subir s’identifier sans s’encadrer Ni même brandir ces mots qui figent En creux d’un monde qui l’en oblige Alors Elsa renverse le cadre saisit l’miroir de face, lui dit Ielsa dans ce monde-là les mots libèrent ou autorisent à exister Est-elle garçon ou fille manquée Quand tu dis l’un l’autre transparaît ... Aux yeux des tiens nulle autre option Pour faire valoir cette opinion Toi, n’oublie pas de rapporter L’histoire d’Ielsa contée tout bas Par ces mots-là Qu’elle s’est offerts dans un reflet Qui considère son droit d’être soi Dans cet endroit où les envers Sont de travers, Ielsa te donne à voir Ce que la Loi n’envisage pas Mais que l’écart prend de revers